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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par les étoiles et les énigmes à résoudre. Ma vie étant pleine et heureuse, il me restait un dernier mystère à découvrir. Pas loin d'Edora, un pic rocheux invisible et traître alimentait de très nombreuses légendes, personne n'en étant jamais revenu. Des fous la prétendaient habitée par un monstre qui se repaissait des rares visiteurs.

Mon étude approfondie des flux de la Magie, m'apprit bien autre chose.

Ainsi, Edora réputée pour son savoir grandiose et sa Terre imprégnée de Magie ne rivalisait pas avec le flux d'énergie en provenance d'Elandryl. Ce dernier influençant les courants marins du vaste Océan.

Cette puissance avait un attrait pour chaque Mage capable de ressentir ses effets. Aussi, un jour, je fis mes adieux à la Communauté d'Edora pour m'exiler sur Elandryl.

Mon accostage fut difficile, mais pas impossible, l'Océan était calme et je n'eus qu'à me laisser guider par les courants vers une plage de galets.


Son arrivée sur Elandryl marqua la fin des maladies et des morts fréquentes. Son savoir fut utile plus d'une fois, il prit ainsi la direction de ce qui deviendrait l'école de l'étude des phénomènes d'Elandryl.

Son attention fut très vite attirée par les cauchemars qui traversaient le sommeil des habitants, il ne trouva aucune plante capable d'influencer tout le monde. Aussi se plongea t-il dans l'étude des étoiles, des signes et des légendes. Etonnamment, ce fut un de ses rêves qui lui apporta la réponse. Les âmes des damnés réclamant leur dû, il chercha un moyen de les soulager sans jamais y parvenir, aussi consigna t-il par écrit ce qu'il pensait savoir.

Il se heurtait à l'entité du Gardien qui semblait résistant à toute forme de Magie, comme s'il s'en nourrissait. Pourtant, il restait persuadé qu'il détenait le moyen d'accéder à la Crypte des Âmes pour en ouvrir ou en condamner l'accès.

Car c'est à l'aurore que la Magie opère, c'est à l'aube qu'il faudra choisir.

Cet exilé volontaire écrivit une multitude d'études sur Elandryl comme en atteste les récits qui perdurèrent après sa mort.

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