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C’est ici que s’achève ma vie, et ici que commence le Secret.

En Baduk la flotte d’Oshgerrat accosta,
Au petit matin et lorsque l’aube pointa,
On vit tous les soldats aiguiser leurs sabres.

Pendus aux tours, ces épouvantails macabres,
Observent l’horizon sans plus de palabres,
Jusqu’à ce que, enfin, arrive l’aurore.

On ne put abimer ce fabuleux trésor,
Essentiellement constitué d’Ambre et d’Or,
Dont au soleil levé, la beauté exonde.

L’Astre solaire atteint le sommet du monde,
Et sous son regard mélancolique abondent,
Des cris de souffrances et des meurtres sanglants.

Inexorablement, le soleil descend,
Délicatement touche, de ses doigts brûlants,
Les deux gigantesques pointes d’Or du Palais.

Le soleil se couche sous nos yeux fatigués,
Durant près de six ans, Alek est assiégé,
Dans sa forteresse, il est bien à l’abri.

En ce monde jamais l'endroit ne fut conquis,
Pourtant en un autre, naquit la Confrérie,
Sur l’eau tombe le soir, et noirci la surface.

Trois fois minuit sonna, dans le froid de la glace,
Pour la bataille qui, dans l’Histoire prit place,
Cette ville qui bientôt devint un mouroir.

En ce lieu fut confié le coffre d’Ivoire,
Ce trésor oublié, perdu dans la nuit noire,
De la première halte de l’Alchimiste.

Les neufs portes formeront le départ.

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