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Introduction
De tous temps, l’Humanité a prononcé son goût pour la découverte et la connaissance. L’Homme est ainsi doté d’une faculté d’assimilation des choses, et c’est cette faculté qui le distingue des animaux. Depuis les premiers Hommes, l’espèce humaine n’a eu de cesse de parfaire son savoir, au moyen de la science et de la technologie. Le plus grand désir de l’Homme, c’est de partager ce savoir, de le faire connaître aux autres. Deux moyens lui sont alors apparus : la guerre, tout d’abord. La guerre a ce propre de tout détruire. Ce ne sont pas seulement les corps qui sont sur le champ de bataille, et leurs familles endeuillées qui font les frais de la défaite mais bien ce « perdant » qui perdra même jusqu’à sa culture et son intégrité, ce qui faisait de lui un peuple. En effet, les tyrans ne se contentent pas d’importer leur hégémonie, mais amènent aussi leurs coutumes, leur religion, leurs idées.

Il n’y a donc qu’un moyen propre de partager son savoir : la mémoire, cette mémoire qui ce transmet de générations en générations, bravant les dangers du temps. C’est en ce but que nous autres, membres de l’Empire du Keya, avons décidé de réaliser cet ouvrage, qui témoignera de notre passage sur cette terre. Les secrets qui sont nôtres font l’étude de notre culture et de notre monde. Aujourd’hui, cette culture vous est offerte, comme la transmission d’une connaissance totale. Sachez bénéficier de cet héritage, car il n’est pas commun. Que les âmes les plus perverties passent leur chemin, car ils ne verront pas le véritable message, qui se terre, caché entre les lignes de nos textes. Le secret est implicite, mais il domine l’ensemble, tellement immense qu’il ne saurait être imaginé.

Sommaire

Tome I

Chapître 1 : Les Gulr
1. Erst Gulr
2. Moach Gulr
3. Eziak Gulr

Chapître 2 : Région des Neiges (nord)
1. Historique de la Région des Neiges
2. Étude du peuple nain
3. Biographie de Keldan Dayong

Chapître 3 : Le volcan (est)

Tome II

Chapître 4 : Oshgerrat (sud)
1. Historique des faits ayant amené l’avènement des Princes-Marchands
2. Etude de la caste des Princes-Marchands

Chapître 5 : Marais (ouest)
1. Historique de la guerre
2. Principales Tribus Trolls de Nebullia
3. Principaux Chefs des diverses Tribus Trolls
4. Tribu Tonlé
5. Principaux trolls de la Tribu Tonlé

Chapître 6 : Anima Templi

Annexes


Chapître I : Les Gulr

Erst Gulr, le visionnaire (507 – 1536, âge archaïque)

Erst est le fils de Yachim, le sage de la tribu des Zociès, un peuple nomade pré-nébullien. A sa naissance, en 507 de l’âge archaïque, tout le continent qui allait devenir plus tard l’immense Nébullia impérial est divisé en de nombreuses tribus qui vivent pacifiquement pour certaines, et de manière très belliqueuses pour certaines. A la suite d’une migration de sa tribu, en 514, Yachim et son fils Erst rencontrent Saeculia, l’homme de l’île. Mais ce n’est que bien plus tard que sa vie va prendre un tout autre chemin.

En 847, le Keya lui révèle, lors de ce qui sera appelé plus tard « l’Illumination Primaire », son avenir glorieux en tant que dirigeant d’une puissante nation. Il lui parle de religion, et lui indique les premiers termes d’un culte qui deviendra le fer de lance d’un empire gouverné par les grands-prêtres de sa religion. Seulement, d’après le Keya, ces prédictions héroïques ne pourront s’accomplir que si toutes les tribus sont réunies sous un seul et même étendard. Erst va alors entreprendre un long voyage pour rallier les tribus sous le culte du Keya, et pour leur faire prendre conscience de leur unité.

Alors que son entreprise est vouée à l’échec le plus total, il rencontre en 863 un curieux personnage, Nuseh de Guspay. A la suite de cette entrevue, Erst va s’isoler pour ne revenir que deux mois plus tard, complètement métamorphosé. Il se proclame Gulr, « savant » et change du tout au tout son discours, prédisant l’immortalité à ceux qui le suivraient. Dès lors, le culte du Keya redouble d’adeptes, et, en 940, il nomme un deuxième Gulr, Moach, qui deviendra son plus fidèle lieutenant. En 943, il se lie d’amitié avec le petit-fils de Saeculia, Erès. Ce dernier, alors héritier de l’immense empire financier des princes-marchands s’avoue très intéressé par la religion des Gulr, et devient en 960 un croyant.

En 975, fort de la religion qu’il a créé et qui l’appuie, il fonde le Concile des Peuples, une assemblée gigantesque avec tous les chefs de tribus, afin de parachever l’unification du continent. Il est également soutenu par les princes-marchands d’Oshgerrat, bien que ces derniers ne prennent par aux discussions que trois cent années plus tard. En 978, supplié par Erès, il décide de mener une armée pour aider les princes-marchands en guerre avec les trolls. Moach Gulr est le commandeur de la première armée ayant été réunies par les tribus unifiées.

Erst Gulr va écrire une première version de l’Ombrae Genesia (qui sera brûlée lors de l’incendie de la Maison du Repos par Poisus en 2309 et réécrite en 2310 par Elessar, annotée d’Aelildan) en 980 qui va immédiatement consolider le Dogme. En 990, en échange de son aide après les guerres contre les trolls, Erès lui promet d’être l’architecte de la construction d’une hypothétique capitale pour rassembler toutes les tribus en une seule république. En 997, bénéficiant de la liesse populaire, il obtient du concile des peuples les fonds nécessaires à la construction de la Capitale.

Alors qu’il est devenu un personnage central de la république de Nebullia proclamée en l’an 1000, soutenu par les membres du gouvernement qui se sont tous convertis au culte du Keya, par l’armée victorieuse contre les Troll et par les princes-marchands d’Erès qui sont plus que jamais les banquiers de la république, Erst Gulr proclame fait voter, en 1004, le Dogme comme religion unique et obligatoire. Les Gulr, grands-prêtres, deviennent plus puissants que le gouvernement de la république.

Fort de tous ses atouts, Erst Gulr va consolider encore davantage sa religion, publiant une foule d’écrits ésotériques, décrétant de nouvelles règles au sein du Dogme, créant un système judiciaire encore utilisé de nos jours. Il va également énormément enseigner, et, en 1500, lors des promotions du nouveau siècle, il va annoncer son héritier : Eziak Gulr. Il aidera notamment ce dernier à créer Ebereka au cours de l’année 1503, un esprit immortel pur qui a le pouvoir de se greffer aux âmes humaines et donc d’embrasser n’importe quelle existence, lequel annonce aux deux Gulr en 1505 l’existence de portails permettant d’aller vers un monde inexploré.

En 1506, sous la demande des princes-marchands, il déclare hérétiques les tribus irréductibles du nord-est, celles qui habitaient sur les flancs du volcan et qui avaient recueilli les Ogoïens, ennemis jurés des princes-marchands. Le gouvernement ne peut interdire à Erst Gulr la guerre, soutenu qu’il est par l’armée, le Dogme et le peuple. Au milieu de l’année 1508, alors qu’il est largement victorieux des premières campagnes du volcan, il fait dissoudre le conseil de la république. Les Gulr y sont réélus avec 73% des suffrages.

Malheureusement, en 1511, les Ogoïens font déverser une pluie de lave sur les régiments d’Erst Gulr qui s’étaient abrités sous les arbres du Keytek. La partie nord de la forêt s’embrase immédiatement, et va brûler pendant plusieurs mois. Toujours en 1511, il charge Keldan Dayong d’aller récupérer le précieux métal « mythrill » des ruines naines du Nord. Bien qu’Erst, tout comme Keldan, revienne en 1512 victorieux des guerres, Erst a subi d’importantes pertes et est moins bien perçu par l’opinion politique. En 1536, il est assassiné par un idéaliste pacifique qui avait été équipé par quelques résistants Ogoïens.

Moach Gulr, le proscrit (870 – 2401 âge archaïque)

Moach est à l’origine le chef d’une tribu rivale à celle des Zociès (tribu d’Erst), les Halis. Là où les Zociès étaient davantage une fratrie d’idéalistes pensants, les Halis étaient de farouches guerriers, prêts à tout pour agrandir leurs provisions. Moach est d’ailleurs parvenu au pouvoir dans cette tribu en organisant un vote à main levée pour élire un futur chef. Lorsqu’il a vu qu’il ne serait pas élu, il a fait couper toutes les mains qui s’étaient levées contre lui, et a recommencé le vote. Il a été élu à l’unanimité.

En 930, il est fait la connaissance du Dogme d’Erst, et est intéressé. Si à l’origine Moach ne rejoint la caste que par envie de s’en servir pour augmenter sa puissance, il apparaît qu’il est en vérité très vite séduit par les conceptions du monde tel qu’Erst les prodigue. Il devient un proche disciple du Gulr, et, en 940, il est le premier a être initié par Erst et devient un Gulr, et reçoit la charge de construire en unifiant les tribus une armée énorme pour protéger le Concile des Peuples que Erst Gulr va commander.

En 978, lorsqu’Erst Gulr est supplié par Erès d’intervenir dans son conflit avec les trolls, Moach Gulr va être envoyé avec son immense armée pour combattre les hordes béotiennes qui sont qualifiées d’inhumaines, donc hérétiques par Erst Gulr. En 994, fatigué de la guerre qui n’en finit plus, Moach décide avec les princes-marchands d’inonder la partie de la forêt où vivait les Trolls. Toute la zone a immédiatement été transformée en un gigantesque marais. Toujours dans la même année, le commandant en chef des armées du Dogme a été l’unique survivant d’une embuscade dans les ruines du château des princes marchands contre le chef des Trolls, Mornuk, lequel a tenu tête à cinquante guerriers d’élite.

Malheureusement, Moach gulr perd au court de ce combat son bâton magique. Or, ce bâton, offert lors des initiations Gulr, témoigne de la foi du porteur, et symbolise sa liaison directe avec le Keya. Sa perte est considérée comme la plus grave des fautes qu’un Gulr puisse commettre. Ayant peur de la réaction d’Erst Gulr et craignant pour sa vie, il décide d’entamer de lui-même un exil. Il ordonne aux troupes de rentrer à Nebullia, et, par un ingénieux stratagème, simule son assassinat. Ensuite, il part se cacher au fond du désert, au-sud est.

Là, Moach Gulr découvre en 1017 un étrange portail (les mêmes que ceux qui sont découverts bien plus tard par Ebereka, Erst et Eziak) et le franchit. Il se retrouve dans un monde alors à son origine, et, après avoir tenté en vain d’appliquer sa science aux autochtones, il décide de s’enfermer dans une caverne pour une durée de plusieurs millénaires. Au cours de ce sommeil entrecoupé de quelques pauses, il va graver sur les parois de sa grotte des glyphes expliquant l’histoire du Keya et la perte de son bâton.

Moach Gulr ne sortira de sa grotte qu’en 2309, lorsqu’Elessar viendra le trouver pour le couronner empereur et recevoir son enseignement. Durant les quelques années où il régira l’empire, il apprendra à Elessar tout ce qu’il faut pour commander les armées nébulliennes. En 2401, le Keya se présente à lui pour lui ordonner de fusionner son âme avec celle d’Elessar, et ainsi de devenir le premier Gulr d’une nouvelle lignée, plus puissante et plus pieuse. Il s’exécute et laisse place à Gilmambor Gulr, en l’an1 de l’âge dit apothéotique.

Eziak Gulr, le conquérant (1472– 1940 âge archaïque)

Ce jeune sorcier est le fils d’un grand ami d’Erst Gulr. Ce dernier va d’ailleurs être très vite fasciné par les pouvoirs surnaturels que développent très vite Eziak. Erst va se charger de lui enseigner la magie, et en profite pour lui glisser au passage tout ce qu’il sait sur le Dogme du Keya. Le jeune homme est très vite fasciné par la religion et accepte les propositions d’Erst quand celui-ci lui annonce qu’il va faire de lui un Gulr, ce qui arrive en 1500. Eziak est alors annoncé, à la surprise générale, comme l’héritier de Erst.

Eziak Gulr, qui manie toutes les formes de magie, arrive en 1503 à maîtriser la vie. Il crée ainsi un esprit parfait qu’il nomme Ebereka, ce qui veut dire le millénaire en Nébullien. Ce dernier lui annonce l’existence de portails menant à un autre monde, et Eziak imagine immédiatement le profit qu’il pourrait faire d’une conquête de l’Eden. Mais pour cela, il lui faut une nation dévouée, réunie comme un seul être derrière son chef.

Ce qui arrive en 1536, à la suite de l’assassinat de Erst. Fou de rage, Eziak tente alors un putsh, et renverse la république. Il crée immédiatement un empire religieux dont les dignitaires sont les Gulr, et s’autoproclame en 1537 Empereur de Nebullia. Il instaure le rang de Praefectus, pour récompenser les hommes qui se dévouent particulièrement à la cause de l’empire. Enfin, il forme une armée d’élite qu’il nomme légion des ombres du keya. Et, aidé par les moines-soldats de Sante Keya, il annonce la conquête de l’Eden.

L’année suivante, Eziak Gulr, à la tête de ses armées, prend Hélopolis, la capitale de l’Eden. Il sait dorénavant que la guerre sera courte. En Nebullia, l’annonce de la prise de la ville principale de l’autre monde renforce l’autorité de l’empereur, et les princes-marchands, qui avaient vu d’un mauvais œil pour leurs affaires la création de l’empire, viennent se soumettre à l’empereur, en la personne d’Elessar, le fils d’Erès. Tout comme Erst et Erès, il va naître une véritable osmose entre Ebereka, la création d’Eziak, et Elessar.

En 1540, Eziak Gulr permet aux edeniens de déclarer un armistice. Désireux de ne pas intervenir plus que ça dans les affaires politiques des autochtones, il va conserver les systèmes monarchiques alors en place et placer des Gulr et des Praefectus comme conseillers des royaumes. Puis, il rentre à Nebullia, victorieux de ses conquêtes. Mais il ressent vite le manque de l’Eden, et s’installe en 1723 à Hélopolis qu’il renomme la Ville d’Ambre.

En 1916, divers edeniens désireux de se libérer de l’entrave des Gulr créent la Coalition humaine, un groupe paramilitaire destiné à anéantir toute présence Gulr sur les terres de l’Eden. La coalition est menée par Alek, un brillant tacticien dont les aïeux avaient été tués en 1538 lors de la prise d’Hélopolis. A cause de la mort de ses parents, il a toujours voué une haine terrible aux Gulr, menant une farouche propagande qui lui valu plusieurs années de tortures dans les sordides geôles d’Eziak, peine purgée en 1914.

En 1918, la guerre civile éclate entre les edeniens et les nébulliens. Pour pallier à cette menace, Eziak Gulr nomme Ebereka grand commandeur des armées. Désireux d’officialiser les nombreux traités qui rattachent enfin les princes-marchands d’Oshgerrat à l’empire, il nomme la même année Elessar comme Praefectus, et, en 1919, les princes-marchands et leurs énormes navires franchissent les portails maritimes et entrent en guerre en Eden.

Malheureusement pour Eziak, cet avantage procuré par une nouvelle armée alliée ne suffit pas. En 1939, lors du deuxième siège d’Hélopolis, les archers d’Alek projettent un tapis de flèches enflammées au milieu du port, brûlant tous les navires des princes marchands qui étaient à quai. Lors d’une héroïque sortie, Eziak Gulr est tué en 1940. Dès lors, c’est la débandade. Ebereka, alors seul en Eden à être autorisé à donner des ordres, sonne la retraite en Nebullia. Par ailleurs, il charge Elessar d’aller enterrer la dépouille de Eziak Gulr dans un endroit tenu secret…


Chapître II : Région des Neiges

Historique de la Région des Neiges

1->1262 :

Au nord se dressaient d'immenses monts couverts de neige éternelle. La région était habitée par des humains, quelques nains et de rares géants qui vivaient dans les hauts glaciers et les cavernes isolées.

Les hommes étaient divisés en tribus assez primitives, les plus avancées socialement et technologiquement tentaient de conquérir toujours davantage de terres, signant des pactes d'alliance avec d'autres tribus ou se déclarant la guerre, selon les enjeux.
Les nains, eux, étaient tous unis et gardaient un territoire s'étalant sur deux montagnes. Après plusieurs décennies de guerre avec diverses tribus humaines qui tentaient de piller leurs terres, ils n'avaient pas perdu une seule parcelle et les morts étaient toujours bien plus nombreux du côté des hommes. Ils vivaient ainsi en autarcie et semblaient impénétrables pour tous les barbares de la région.
Les géants des neiges quant à eux étaient peu nombreux, répartis en trois familles de cinq membres chacune et habitaient tout au nord, dans le grand froid.

1136 :

L'une des plus grandes tribus humaines, qui vivait à quelques kilomètres d'eux, les prenaient pour des dieux et les vénéraient. Ils les appelait par le même nom qu'ils avait donné au glacier où ils résidaient : Olewud. Ils venaient régulièrement leur faire des offrandes et pratiquaient quelques sacrifices censés les apaisés. Au fur et à mesure du temps et de la relation qu'entretenait cette tribu avec les géants d'Olewud, ces derniers devinrent leurs chefs. Le peu d'avancées qu'avait effectué cette tribu s'effondraient, les géants transformant en quelques années les hommes en de véritables animaux et compagnons de chasse.

1207 :

La quinzaine de géants utilisait alors les hommes qu'ils avaient soumis pour migrer vers le sud. Sur leur longue route, quelques dizaines d'humains moururent de faim, de soif et dévorés par leurs maîtres, jusqu'au jour où toute cette étrange meute croisât les fortifications érigées par les nains. N'étant plus attaqués par les hommes depuis bien longtemps, la communauté des nains avait baissé sa garde et n'était plus formée au combat. L'étape la plus difficile pour les envahisseurs a toujours été de passer à travers la grande porte, cette fois-ci la force des géants allait briser cette entrée fortifiée. C'est dans un élan de sauvagerie que trolls et humains pénétrèrent dans les terres des nains, les tuant jusqu'au dernier.

Alors que les géants des glaciers s'étaient installés sur les anciennes terres naines, toujours maîtres de bon nombre d'humains réduits à demeurer leurs chiens, quelques tribus d'hommes continuaient d'évoluer, de se rassembler ou de se livrer batailles, à quelques lieux enneigés de là.

1262 :

Les Gulr vinrent à la rencontre des hommes vivants dans les montagnes les plus proches du Keytek, les soumettant à leur pouvoir et leur transmettant quelques unes de leurs connaissances qui leur seraient utiles. Ainsi, diverses tribus unifiées sous le joug des Gulr découvrir beaucoup d'astuces en matière d'élevage, d'agriculture, d'armement, de cohésion sociale... Certains sujets, les plus doués, réussirent même à apprendre la magie. Leurs descendants sont aujourd'hui de grands mages qui perpétuent les traditions du temps de la présence des Gulr dans les montagnes du nord.

1511 :

Les hommes, s'étant ouverts à une partie certes infime des connaissances des Gulrs mais ô combien précieuses à leur développement, se souvenaient de cette légende qui racontait l'existence de nains invincibles vivants dans une plaine entre deux montagnes. Une armée d'hommes, dirigés par le seigneur Keldan Dayong -nommé par les Gulrs à ce poste pour sa maîtrise dans l'art de la guerre-, se mit en marche vers l'endroit en question pour venger le peuple humain des nombreuses défaites du passé.

Surpris d'y trouver des géants et des hommes qui n'étaient plus dignes d'être appelés ainsi, ils tentèrent tout d'abord d'engager un dialogue pour avoir quelques explications. Un géant tua d'un coup de manche un soldat, de ce fait la bataille commença, les hommes armés d'épées d'argent tuaient des géants entourés d'hommes vêtus de peau de bête et portant leurs attaques grâce à de vulgaires lances. Ceci finit dans un bain de sang où très peu de soldats y laissèrent la vie et où la quasi-totalité des géants et de leurs acolytes se trouvaient noyés. Quelques individus s'échappèrent sans qu'on les revoit un jour.

L'évolution des hommes dans cette région a toujours dépendu des êtres qui les côtoyaient ou les menaient. Depuis ces évènements, les derniers hommes, ceux qui étaient esclaves ou soldats des Gulrs, s'étaient installés à la cité de Nebullia, les seuls personnes habitants encore dans les montagnes étaient les mages, descendants des anciennes tribus. Plus tard, Poisus, quand il tenta de renverser le pouvoir du Censor à Nebullia, déclara que Keldan Dayong avait reçu une mission bien précise et devait pour ce faire « faire le ménage ». Rien ne fut prouvé.

Etude du peuple des nains

Les monts de Nebullia, situés au nord de la carte, demeurent depuis toujours les points les plus difficiles d’accès. Depuis leurs apparitions, à la création de ce monde parallèle, peu d’êtres vivants ont pu y accéder. Malgré tout, certaines tribus de diverses races, ont surmonté les immenses montagnes, et les plateaux enneigés de cette zone pour s’y installer. A ce jour, on ne dénombre que trois races, assez résistantes et robustes, qui ont pu gravir ces monts : les ogres, les humains et les nains.

D’après certains savants, c’est au début du troisième siècle, que les nains ont migré en Nebullia. Contrairement aux hommes, les nains ne s’étaient pas divisés en tribus, car c’est leur civilisation, qui a gravi les échelons enneigés de Nebullia, pour conquérir deux des plus grands monts que ces terres connaissent. Ils s’emparèrent tout d’abord de la chaîne montagneuse de Grulia, qui traverse le nord de Nebullia de sa longue étendue, et du mont Okta, dont le pic atteint une altitude encore estimée.

Dès leur établissement en Nebullia, les nains adoptèrent une religion monothéiste, fondée sur d’antiques croyances. Elle fut adoptée de tous, et la seule divinité qu’il leur fut offerte de louer, était Deujarrdyn, symbole de la réussite du peuple des nains. Ce Dieu, seule adoration de la civilisation naine, était représenté par de nombreuses statuettes, toutes différentes les unes des autres.

La race naine, désavantagée par sa petite taille, était dotée d’une ruse et d’une force peu communes, sans lesquels elle n’aurait pu s’installer dans un environnement aussi hostile. Forts de leur puissance surhumaine, les nains creusèrent de nombreuses galeries dans lesquelles ils s’installèrent, et y pratiquèrent de nombreuses activités, tel que le minage, et la forge. Très vite, les nains découvrirent également les différentes ressources que leur milieu renfermait, et se mirent à exploiter les divers gisements qui leur étaient offerts. Ainsi, ils récoltèrent de grande quantité de matériaux et matières premières, qu’ils conservèrent à l’abri des sociétés voisines.

Mais leurs facultés de forgerons furent leur plus grand avantage. Car situées au sein des montagnes, leurs forges étaient continuellement alimentées de matériaux. Déjà favorisés par leur avancement intellectuel face à leurs voisins ogres et humains, les nains complétèrent leur culture d’un savoir-faire incomparable. La forge étant leur principale activité, ils confectionnèrent de nouveaux outils en fondant les métaux qu’ils récoltaient, et ne cessaient jamais de s’améliorer, développant leurs connaissances jusqu’à en atteindre une maîtrise absolue.

Contrairement aux hommes, les nains avaient un fonctionnement politique assez complexe. Dès leur établissement en Nebullia, il fut décidé d’élire une assemblée qui contrôlerait chaque entreprise diplomatique de leur peuple, laquelle serait continuellement renouvelée par le vote. Ce fonctionnement politique ne laissait alors au Roi nain Pohrteukoi, la seule activité de gérer l’administration interne de leurs installations. A la demande de leur Roi, les nains formèrent une armée considérable, dont on ne dénombrait plus les adhérents. A la suite d’un des rares conseils, qui ait réuni le Roi à l’assemblée, cette armée fut envoyée en direction du Sud de Nebullia qu’ils ne connaissaient que trop peu.

Mais lors de leur voyage ( en 800), les nains découvrirent certains campements. Ceux-ci appartenaient à d’étranges personnages, nommés Gulr. Venant à la rencontre de ces individus, les nains s’aperçurent que cette race était intelligente, et qu’ils entretiendraient d’autres relations que les combats, autrefois entrepris comme les ogres. Cohabitant plusieurs semaines avec ces Gulrs, il fut signés de nombreux traités, qu’ils soient de nature diplomatique, ou bien commerciale. Ainsi en s’accordant une paix mutuelle, les deux peuples purent multiplier leurs voyages, et commercer en toute quantité.

Les Gulrs, désireux de former une armée de taille et de posséder une forge aussi bénéfique que la leur, investirent une grande partie de leur fortune dans les différents services que les nains leur proposèrent. Ces derniers adaptèrent alors leurs équipements militaires à la physionomie humaine, et acquirent par de longues campagnes commerciales, une grande quantité d’or, laquelle s’ajouta aux autres richesses, précédemment récoltées.

Mais à la suite de leurs échanges avec les Gulrs, il leur fut difficile de mettre en réserve les quantités astronomiques d’or qu’ils avaient accumulées. C’est alors que l’assemblée dirigeante, prit la décision d’engranger la majeure partie de ces richesses en un lieu encore inexploré de Nebullia. De grands forgerons aux talents reconnus de l’assemblée, s’unirent alors pour confectionner un coffre à la résistance inégalée, lequel serait le seul gardien de leurs richesses.

Par la suite, on organisa une expédition vers l’Ouest ( an 1206), durant laquelle le Seigneur Rhoyalka, nommé par l’assemblée, se serait chargé de trouver un abri aux richesses de son peuple. Mais âgé de plus d’un siècle, le Seigneur qui se faisait souffrant d’une maladie inconnue, péri lors du périple. Malheureusement trop éloignées de leurs installations, les troupes qui l’accompagnaient, l’enterrèrent, et dissimulèrent le trésor sous le corps du défunt.

Cependant, à leur retour, les troupes découvrirent que leurs habitations avaient été anéanties. Les édifices qu’ils avaient construits étaient détruits, et certaines de leurs galeries s’étaient effondrées. Encore endeuillés par la disparition du Seigneur, les nains devinèrent avec horreur que leur peuple avait été massacré. Voyant qu’ils pourraient acquérir d’importantes capacités en matière de forge et de combat, les Gulr leur proposèrent de s’allier à eux, prétextant que les nains courraient désormais un grand danger en Nebullia. Aveuglés par les propos de ceux qui furent d’anciens alliés commerciaux, les nains acceptèrent sans trop d’hésitation, et furent conduit en une zone qui sera plus tard, la capitale de Nebullia.

Biographie de Keldan Dayong

Né de l'union d'un soldat aux ordres des Gulr et d'une chef de tribu liée à l'Alliance du Nord. Il était connu comme un homme calme, attentif, qui parlait peu mais savait et aimait tendre l'oreille à toutes paroles sincères. Bien au contraire, quand il est en guerre, rien ne l'atteint et sa rage peut être bestiale. Il participa à de nombreuses batailles aux côtés de la République de Nebullia, où il intégra par la suite une infanterie d'élite suite à une sélection faite par Erst Gulr lui-même parmi les soldats les plus expérimentés, les plus méritants, et la présence de Keldan Dayong était presque une surprise puisqu'il n'était qu'un jeune guerrier de 21 ans à qui la chance a souvent souri sur les champs de batailles. Les années se succédèrent, diverses missions furent accomplies avec succès et le jeune homme n'y était pas pour rien, attirant parfois la bonne fortune qui vint sauver ses plus proches frères d'armes. A l'âge de 36 ans, Keldan était un guerrier accompli et Erst Gulr allait jusqu'à lui confier des plans secrets où il tiendrait un rôle déterminant, allant du siège d'un village présenté comme imprenable à diverses enquêtes à travers les terres de Nebullia. Keldan fut notamment chargé d'aller chercher le trésor des nains, et notamment leur mythrill, pour la bonne tenue des armées de la République qui préparait sa venue en Eden.

Chapître III : La guerre du Volcan

La guerre du Volcan

La zone des volcans est, depuis toujours, l’un des lieux de Nebullia les plus redoutés. Avant que l’homme ne s’y installe, certains campements y auraient été aperçus. Mais on ne sait exactement qui sont ceux qui y auraient autrefois vécu. Toutefois, les traces et les ossements observés permettent aux scientifiques d’affirmer qu’il ne s’agissait pas d’humains.

Cette zone volcanique, située au nord-est de Nebullia, est composée de trois principaux volcans. Disposés en triangle, ces trois volcans, tous d’une taille gigantesque, sont restés endormis pendant plusieurs décennies. Ce n’est qu’en 1427, que les premiers humains marchent sur la terre volcanique qu’il nommeront plus tard Volegia, en rapport avec le nom de leur tribu. Ces pionniers, de la tribu Volego, étaient originaires des monts enneigés de Nebullia. Ils avaient doucement migré de leur montagne lorsque les premières guerres entre tribus avaient dévasté une grande partie de la leur.

Les humains, lorsqu’ils vivent encore sur les monts enneigés, sont considérés comme des barbares, et se distinguent par leur profonde imbécilité. Au contraire, les volegiens, originaires de ce peuple, sont étrangement opposés à leurs ancêtres et se gratifient d’une grande intelligence.

Lorsqu’ils s’intallent sur les flancs volcaniques, ils contruisent habilement plusieurs agglomérations dans les creux de ces montagnes, de sorte à être protégés d’un quelquonque réveil de ces mêmes volcans. Assez rapidement, les volegiens fondent un système politique basé sur la confiance de leur dirigeant. En 1430 ils élisent un président, Fyrtes, lequel est libre de prolonger son mandat à souhait et de quitter ses fonctions sur ce même principe. Sans qu’il ne le fasse savoir, Fyrtes engage comme conseiller l’un des philosophes volegiens, nommé Idorin, dit l'omniscient. Mais pour équilibrer le partage des pouvoirs politiques, Fyrtes décide de donner sa voix aux principaux partis, si ceux-ci détiennent un nombre de sympathisants d’au moins 10% de la population totale.

En 1449, alors que la ville n’est que partiellement construite, Fyrtes fait réunir des troupes et entreprend de découvrir le continent. Malgré les multiples avertissements de son conseiller, et le désintérêt naissant de la population, Fyrtes s’entête et ne provoque que des manifestations qui remettent en cause sa popularité. En 1458, Idorin se désengage auprès du président et fonde un mouvement d’opposition essentiellement constitué de philosophes.

En 1461, les chantiers cessent en Volegia. Alors que la construction des habitations et des divers caprices de Fyrtes, nécessitent la participation de la majorité de la population, ils s’achèvent enfin. La population peut alors reprendre son activité, et se consacrer à la vie politique de Volegia.

Les volegiens, s’ils ne sont pas d’habiles politiciens, se distinguent dans un domaine tout autre. Car ces hommes tous atteints d’une intelligence rare, se passionnent pour la Science. La faune, la flore, la médecine, les mathématiques, et l’astronomie, la plupart des scientifiques volégiens se spécialisent dans un domaine précis. S’étant installés dans une zone volcanique, les velogiens sont isolés de toute forme de vie. C’est pourquoi ils organisent fréquemment des expéditions. Ces scientifiques, tous envieux de découvertes, s’unissent en 1463 pour former une sorte d’organisation, un conseil, au sein duquel ils pourraient partager leur savoir. Cette association, dite “ Conseil Supérieur des Scientifiques”, accueille près d’une centaine d’adhérents, lesquels ne sont pas choisis au hasard. A sa tête, Mirael, scientifique et philosophe, est le premier volegien à avoir émis une hypothèse scientifique quant à l’origine de Nebullia.

C’est alors que le mouvement philosophe est vivement concurrencé par le Conseil scientifique. Bien qu’ils possèdent un but commun, celui de trouver des réponses aux questions essentielles, Idorin et Mirael s’affrontent au sein de débats publics. Mais l’engouement pour la science se fait si intense, que le mouvement philosophe vient à perdre une partie de ses sympathisants.

Le Conseil Scientifique, qui bénéficie du soutien politique du Président Fyrtes, prend le pouvoir en 1470, lorsque ce dernier décède. Ce changement boulverse considérablement l’organisation politique d’un peuple qui s’agrandit chaque jour, mais elle marque à jamais la prise au pouvoir des scientifiques. Cette prise du pouvoir ne change pas profondément l’orientation politique de ce peuple, mais elle concentre la majorité de ses entreprises politiques dans un cadre scientifique. Dès lors que le Conseil prend le pouvoir, Mirael réaffirme sa volonté : promouvoir le développement de son peuple pacifique, vers le progrès et la recherche. Il interdit alors aux volegiens tout contact avec un peuple extérieur, et dissout l’armée.

Face aux avancées scientifiques et aux nombreuses découvertes, le mouvement pholosophique se dissout en 1471. Le Conseil Supérieur vient à humilier son principal adversaire, Idorin et celui n’est plus apprécié des volegiens. Dès lors, ce dernier se fait discret et se consacre entièrement à la philosophie. Il ne pardonnera jamais à Mirael de l’avoir humilié publiquement, et il nourrira secrètement l’envie de se venger.

Au fil des années, ce peuple se développe, multipliant alors ses découvertes. Le peuple Volegien compte alors parmi son peuple de nombreux scientifiques considérés comme de véritables héros. L’année 1474, marque la naissance de Kleon, décendant de Fyrtes. Cet enfant, attiré depuis son enfance par la nature, entreprend à son adolescence des études scientifiques. A l’âge adulte, Kleon devient naturaliste, profession qui le pousse à quitter très fréquemment son foyer pour se plonger dans la flore de Nebullia. Ses découvertes sur les bienfaits de certaines plantes, intéressent de près les premiers médecins, que connaît Volegia. En 1489, Kleon est nommé “ Premier Naturaliste de Volegia”, récompense qui le fait intégrer le Conseil Scientifique.

Mais cette année marque également l’arrivée en Volegia de plusieurs Ogoïens. A leur arrivée dans leur civilisation, le Conseil Scientifique prend conscience de la situation politique qui se développe dans le continent. Mais afin de préserver la paix en Volegia, les scientifiques décident d’ignorer les conflits qui ravagent le continent. Ils accueillent tout de même les Ogoïens, et leur assurent que de tels conflits n’ont pas lieu d’être au sein de leur peuple.

Malgré le souhait de la majorité des scientifiques, d’ignorer les peuples voisins, Idorin décide de découvrir le continent. Il se rend au Conseil, où il prétexte son prochain départ pour une longue expédition, laquelle lui est tout de suite acceptée. Plus tard, lorsque Kleon fait la connaissance d’Idorin, il se propose de l’accompagner. Ces deux hommes quittent Volegia en 1494.

Le Conseil Scientifique, qui couronne chacune de ses expéditions de multiples découvertes et récits, décide en 1497 de bâtir un conservatoire qui se fera le seul protecteur de l’oeuvre volegienne. Pour s’assurer une meilleure protection, le conservatoire est bâti en un lieu sous-terrain, lequel n’est connu que des dirigeants du Conseil Scientifique. Les mémoires, livres et recueils des scientifiques, y sont alors entreposés.

En 1499, c’est le retour de Kleon. Contre toute attente, il revient seul. Lorsqu’il arrive en Volegia, il est tout de suite reçu au Conseil Scientifique. Dès lors qu’il raconte son voyage et sa découverte de la capital Nebullia, il est jugé comme traître et se fait enfermer dans les profondeurs de la ville. Plus tard, il expliquera la disparition d’Idorin, par sa rencontre avec les dirigeants nebulliens. Il écrira ses mémoires deux ans après son arrestation, où il expliquera en détail sa rencontre avec un alchimiste, et son profond attachement pour une société secrète.

En Nebullia, Idorin découvre une population bien différente de la sienne. Dès son arrivée, Erst Gulr le fait convoquer. C’est alors qu’Idorin dévoile la présence de Volegia dans les zones volcaniques. En gagnant la confiance d’Erst, celui-ci lui promet de l’acueillir en Nebullia, c’est ainsi qu'Idorin lui dévoile tout les secrets de Volegia.

Lorsqu’Erst Gulr vient à savoir que certains Ogoïens ont trouvé refuge sur les flancs volcaniques, il déclare Volegia comme peuple hérétique et fait réunir une armée. En 1506, il envoie une grande partie de ses troupes attaquer Volegia : c’est le début d’un massacre. La plupart des scientifiques sont assassinés. Mirael est jeté dans l’un des volcans, et la ville est brûlée. Alors qu’il marche sur Volegia, Erst ne trouve pas les Ogoïens.

En Volegia, le Conseil Supérieur des Scientifiques qui avait négligé la présence d’une armée, se dissout en 1507. La peuple qui ne s’attendait pas à voir arriver une armée aux portes de la ville s’organise comme il peut, mais en vain, plus de la moitié de la population est assassinée.

En 1511, lorsqu’ Erst Gulr fait retirer ses troupes de la ville, l’un des volcans se réveille. Malgré ses fortifications, Volegia est ensevelie, et la population qui avait survécu à la guerre, disparaît. Deux jours après le réveil du premier volcan, un deuxième se réveille également. Ses projections de lave sont nombreuses, et certaines viennent à embraser la forêt du Keytec. Dès lors, les nebulliens pensent être attaqués par les Ogoïens, mais leur retour vers Voelgia est impensable, ils sont contraints de rejoindre Nebullia.

De la ville de Volegia à ses découvertes scientifiques, il ne reste plus rien. La ville, qui cachait en lieu souterrain le conservatoire secret, est désormais ensevelie. Les dernières traces de ce peuple se font rares, et si les nebulliens n’ont pas oublié le peuple de Volegia, ils se gardent tout de même d’en conter les péripéties.

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