Recueil de poèmes.
Publication : 26 mars 2010.
Mise à jour : aucune.
Poids : 1
Prix d'achat : 10.000 Po
Baduk : G22 Imprimerie des Terres d'Argent
Mon combat, ma destinée...
Le combat dont je suis le plus fier
Est celui qui, pour toute ma vie,
M'a conduit à la Griffe, sincère,
Et serra désormais mon Pays.
Je cherchais l’espoir d’un avenir
Comblé de joie et avec désir
Celle qui m’a transformé par amour
Que je désir garder pour toujours.
Ce combat ne fut pas sans repos;
Il m’a enseigné un jour nouveau,
Dans le respect des autres surtout,
Puis envers eux, un amour si doux.
Cette famille qui est mienne
M'as montré ce qu'est le vrai bonheur;
Je me dois de protéger son coeur
Sans fuir vers d'autres terres lointaines.
Hermès.
Aimer au combat
Quelques roses fraiches,
L'odeur du matin,
Ta présence n'empêche,
Ce moment de chagrin.
Hier tu étais mienne,
Et nous nous aimions.
Ce monde empli de haine,
A peut être raison.
Tantôt j'irai au front,
Bien loin de tes yeux,
Nous nous battrons,
Je serai courageux.
Dans cette bataille,
Seul ton amour me guide,
Et que où que j'aille,
Mon coeur n'est pas vide.
Kaijuu
Epopée Argentée
Ils venaient à mes pieds,
Demandant le pardon,
Mais le sang qui coulait,
Affirmait mes raisons.
Ils étaient tous en pleurs,
Leurs membres éparpillés,
Se tordaient de douleurs,
Montrant aucune pitié.
Des familles qui tentaient,
De fuir vers les collines,
Ma lame les ratrappaient,
Tel un elfe assassine.
Voyant le mal partout,
Se méfiant de chacun,
Il brisa de nombreux cous,
A la force d'une main.
Sa colère grandissait,
En tuant ces personnes,
Sur les terres argentées,
Ce monde qui m'abandonne.
Yajuu
Sang et Ombre
`Perle d’un rouge sombre,
Sur le fond blanc de neige,
Abandonnée au bord du piège,
Après le passage de l’ombre.´
`Côte à côte avec ses sœurs,
Observant le souffle du mourant,
Dont il ne restera qu’os dans un an,
Et peut-être quelques pleures.´
`L’ombre avance et s’efface au loin,
Délaissant d’autres sœurs sur ses pas,
Amenant la mort à chaque coin,
Enfonçant sa lame dans chaque corps.´
Adramaez
Trois petits coups
Trois petits coups, le revolver a résonné
Les balles sifflaient et les corps s’allongeaient
Les râles soufflaient et les morts s’éternisaient
Trois petits coups et les sirènes ont chantonnées.
Trois petits fous, mettent toute ma défense à sec
Je n’ai rien fait, mais un prisonnier ils m’on fait
Ils disent méfaits, mais je ne vois plus les faits
Trois petits fous autour du roi mettent l’échec.
Trois petits coups, le marteau du Jugement Dernier
Est-ce là une faux, est-ce là un marteau de bois ?
Est-ce ça, ce qu’ils nomment la divine loi ?
Trois petits coups et ma mort vient d’être annoncée.
Trois petits tours et ma cellule est fermée à clef
Et là-bas, dans la perspective du passage
L’être à la faux depuis longtemps passe les âges
Trois petits tours et le cerbère qui s’assied.
Trois petits jours et les longues années s’amassent
Alabama, Iowa, Utah, Nevada
Arkansas ou Texas, et la mort persista
Trois petits jours et toutes mes larmes je chasse.
Trois petits tours, l’eau, le rasoir et cette chaise
De William Kemler à Harvey Oswald Lee
De la scène du revolver à Miss Old Sparky
Trois petits tours, naissance, meurtre, puis la chaise.
Trois petits courent, la vie est encore devant eux
Au nom du Père, du Fils et du Saint-esprit
Au nom de la perte du vice du sain d’esprit
Trois petits courent, la mort est encore devant eux.
Lhuz
Madrigal ou comment poétiser ses souvenirs …
Perdu dans ses pensées
Ultime recours face à l’oisiveté
Laissant derrière lui l’écume de la passion
Saisissant l’occasion pour la réflexion
Avança une femme douce et agréable
Tentant une approche pour le moins affable
Mesurant ses paroles et ses actes, pulsat
Omniscient et cependant si disparate
Invita la belle dans sa méditation
Nonobstant les dangers et les fluctuations
Entrepris avec parcimonie et philosophie
D’éradiquer le destin cruel qui jusqu’ici
Etait l’apanage de ce petit prêtre
Sémillant pourtant ou voulant paraitre
Toujours sous le joug de l’infidélité
Elle était si désirable avec ses cheveux argentés
Rares sont les femmes sachant lui plaire autant
Refoulant ses peurs et ses démons latent
Enchâssant les mots, les actes et les pensées
Sauvagine lui réapprit à aimer
Arrogance ou naïveté, ignorance ou crédulité
Renâclant à sa position d’amant comblé
Gérant maladroitement sa paternité
Elle ne supporta pas les élans de son bien aimé
Nanti de courage mais aussi de désespoir
Tentant maintes fois d’exprimer son déchoir
Elle trouva son salut dans la bouche d’un volcan
Effondré, meurtri, pulsat erra sur ces terres, indolent
Survivant, néanmoins, grâce à la verve de ses amis.
Pulsat
Larmes
Petites perles éclatantes de bonheur,
Elles savent pourtant si bien décrire le malheur.
Comédiennes des émotions, reines des pleurs,
Elles ne sont pourtant que les fruits de notre cœur.
Elles s'épanouissent sur le doux satin pâle,
Se glissent, ruissellent, se perdent et s'éteignent.
Éphémères miroirs de l'âme, elles scintillent,
Exhibant brusquement l'émoi sentimental.
Libérées, elles sont très rarement regrettées.
Quelques fois solitaires pour les cœurs serrés,
Elles sont singulières et toujours solidaires
Et finissent, en flots, brisées contre la terre.
Elles s'évadent dans l'excès de compassion, de joie,
De tristesse ou de haine, puis brouillent notre instant.
Dans tous les cas, elles ne seront point notre choix
Mais celui d'un cœur aux battements foudroyants.
Comme marqués au fer rouge par ces éclats brillants,
Nous nous souviendrons, un jour, de tous ces moments,
Où elles nous sont apparues pour nous soulager
De tous ces excès, qui enfermés, nous auraient tués.
Zerone
Poème d'amour
Un rayon de soleil illuminant ma vie
Éclipsant tous mes soucis: grâce à toi je vis.
Bientôt trois longues années que l'on s'est rencontré
Mais seulement cinq mois que j'ai osé t'approcher...
Tu ne peux imaginer tous les regrets que j'ai,
Savoir que je t'ai raté par timidité...
Deux ans et demi à te contempler de loin,
Une longue éternité que j'ai crue sans fin.
Puis, un jour, le miracle est enfin arrivé !
Là j'ai découvert, sous cette incroyable beauté,
Une magnifique femme sur qui on peut compter,
Toujours sincère et souriante, tu m'as envouté.
Depuis ce jour fabuleux, je suis enfin heureux!
J'ai découvert une immense mine de qualités,
Aussi loin que j'aille, je ne trouve que des gisements,
Qui font ternir l'éclat des plus purs diamants.
Énorme filon sous cet océan de beauté.
Cascade de cheveux bruns brillant de mille feux,
Beauté liquide assortie à tes yeux brumeux,
Pétillant de malice et puits d'obscurité.
J'aime en ces rares occasions m'y plonger,
En espérant ne plus jamais émerger...
Richard Rhal
Espoir
Je vois leurs armoiries, que le combat a meurtries,
Une armée fût dépêchée, il ne restât qu’une poignée,
Témoins d’une puissance infinie, ils donnèrent leur vie,
Terrassés, massacrés, torturés, suppliciés, condamnés ou exécutés.
Fils, frères, pères, maris, chacun possédait un foyer,
Femmes et enfants attendent maintenant le retour de leurs héros,
Désabusées, les veuves pleurèrent d’un chagrin sans fin,
Fruits de la discorde, résultante d’une barbarie infinie.
Des alliés débarquèrent, sonnant le glas de la guerre,
Les forces s’unirent pour intervenir, et en finir avec cet empire,
Les tranchées ne devinrent qu’un lointain souvenir,
Naquirent enfin de grands espoirs, et le malin fût mis en terre.
Leawë
Amour Infini
Douce brise sur mon visage, je te vois enfin,
Un tendre sourire apparaît sur mes lèvres,
Nous nous retrouvons mon amour, et notre histoire ne sera pas brève,
Trop de temps sans toi me mènerait sur un lointain chemin,
Je sens monter en moi le désir de t’embrasser,
Sans arrêt et avec une passion infinie,
Tu me rends heureuse et provoque en moi ce petit brin de folie,
Qui me fait tant te chérir et te protéger.
Ma passion et mon amour pour toi sont infinis,
C’est pour toi que je vis et que je ris,
Car sans toi le monde serait sans saveur,
La vie serait alors sans Mercie ou peut être pire,
Rien ne peut être pire que de vivre sans toi, toi qui me rends si ivre,
Tu m’apportes chaleur et réconfort dans un monde régit par la terreur,
Notre union a scellé notre destin et je resterai tienne jusqu’à ma mort,
Mon aimé, mon tendre amour, mon cher Hélios, tu es mon seul astre et plus encore.
Pasiphaë
Déclaration d´Amour
Je t'ai cherché partout, dans l'univers entier,
Espérant te trouver, lors d'un jour ensoleillé,
Tu es apparu comme mon plus beau mirage,
Défiant les plus grosses tempêtes ou les plus gros orages.
Dans le malheur, le bonheur ou l’adversité,
Ma douce, je t'aime, et toutes mes pensées
Sont fixées sur ton corps, tes yeux et ton sourire
Et autres perfections qui ont volé mon cœur.
Chaque parcelle de ton être m’enchante et me ravit,
Chaque instant qui s’écoule voit mon amour qui grandi.
La terre, la vie, sans toi, sont fades tandis que ta présence
Ravive les saveurs et enflamme mes sens !
Tu es ma quête, ma conquête, mon amour,
Je voyage avec toi pour toujours,
Amoureux, ne pouvant plus t'attendre, je rêve de tes baisers,
Et que Dieu me foudroie, si ce n'est que péché.
Envolons nous ensemble, vers une autre dimension,
Aimons nous, tendrement, jusqu'à perdre la raison,
D'un corps à corps torride, bâtissons notre union,
Que nos âmes se mélangent dans cette fusion.
Voyageons tous les deux, parcourons le monde entier,
Errant dans l'inconnu, je suis ton prisonnier,
Je suis sous ton emprise, j'ai trop besoin de toi,
Mon cœur se languit et te veux près de moi.
Krôhm
Toi
A toi, qui est partie sans me le dire
Saches que je ne cesse de souffrir
Mon cœur a volé en éclats
De ne plus te savoir près de moi
Le destin a décidé de nous séparer
Toi comme moi nous n’étions préparés
A envisager la vie sans sa moitié
Nous étions comme aveuglés
Dans cette infinie obscurité
Que l’on appelle calamité
Notre futur perdu
Notre passé inconnu
Nous étions que deux félins
Qui n’en formait qu’un
Toi et moi on s’était dit
Que notre union c’était à vie
Mais malgré nos serments
Malgré no sentiments
Tu es partie
Et ce, pour la vie
Rujiah
Aida, fruit de la passion
Aida,
Malgré que tu sois la victime de nombreuses rumeurs,
J’ai compris, il y a peu, que je me trouvais dans l’erreur,
Je profite donc de cette occasion donnée par l’Imprimeur,
Pour exprimer ce qui, depuis un moment, ronge mon cœur,
Alors que je croyais que tu étais une gamine dévergondée,
Qui attirait les hommes en se dandinant de manière osée,
J’ai remarqué que tu ne faisais que nourrir leur pensée,
Et qu’ils continuaient à espérer te voir un jour dénudée,
Ces vieux pervers ont décidé de mettre le grappin sur toi,
Dès qu’ils ont vu apparaître sur la place ton petit minois,
Mais tu n’as jamais répondu à un seul de ses sournois,
Qui persistent toujours à te séduire et suivre tes pas,
Taquine, tu fais de ton corps un fruit de la passion,
Tu leur parles, mais tu sais qu’il y a des interdictions,
Les commérages, tu n’y prêtes même plus attention,
Car tu sais que tu ne leur donneras jamais raison.
Aaliyah
Une nuit étoilée
Sous le ciel étoilé
On s'est installé
Longtemps on est resté
Immobiles et secrets
Traversés de pensées
Un astre nous éclairait
Donnant à nos coeurs blessés
Espoir et volupté
Entre toi et moi est né
Tendresse et amitié
Ensemble on a parlé
Refermant quelques plaies
Nos yeux se sont croisés
Et ma main t'a touché
La lune nous souriait
Les étoiles scintillaient
krys
Moi contre moi..
Ouvre les yeux, réalise ce qui est.
N’évite pas ce qui vient face à toi,
Face à moi.
Parce qu’il est temps.
Non, non, et non !
Je ne saurais abandonner ce que je suis,
Ce que nous sommes.
Devenir une femme c’est tuer son innocence,
Ignorer la magie qui entoure son enfance.
Supporter le poids des responsabilités,
Assumer ses choix bons comme regrettés.
Je ne veux pas être de celles qui,
Pour un rien meurent de leurs tourments.
Je veux rester celle qui,
Avec un rien trouve son monde élégant.
[[ Soleil, Fleur, Nuage, Fourmis
Mains liées, Sourire, Arc-en-ciel, Amour
Orchidée, Chance, Poupées, Famille ]]
Oui, oui, oui !
Rendre le monde beau avec mon propre esprit,
Façonner à mon envie ce qui ne me convient pas,
Et trouver refuge chez Maman, dans ses bras.
Parce que même en tant qu’enfant je sais !
Oui je sais !
L’enfance n’est pas l’ignorance,
Alors je sais que ce monde est moche.
Ouvre les yeux, réalise ce qui est.
Ce monde n’est pas tel que tu le vois.
Tel que tu le crois.
Moi contre moi,
Un combat pour une vérité
Un combat pour la liberté.
Ta liberté,
Notre liberté, ressens la maintenant.
Shentaït
Eclat lunaire.
Un cœur prit dans un sommeil glacial,
En croyant ses sentiments inexistants,
Il crée une illusion, un faux semblant,
Pour ne pas connaître ce vide spatial.
Seulement, réveillé par la dure réalité,
Son rêve s’achève sous un ciel étoilé,
Utopie brisée par une douce chaleur.
Celle d’une main apportant réconfort,
Il sait que la suivre l’amènera en tort,
Parcourir le chemin à coté d’un leurre,
Saccagé, dévasté, pillé, mutilé, émietté,
Une âme régit dans un cœur en ruine,
L’esprit embué par une légère bruine,
Mon cœur, je ne voulais plus l’écouter.
L’effroi de comprendre qu’il est tombé,
Sous tes charmes, sous tes actes, sous …
Tes armes que mon cœur semble aduler !
Que faire ? Il redevient totalement fou.
Qu’il en soit ainsi, je te donne mon cœur.
Il s’éveille de sa léthargie, pends en soin,
Garde-le auprès de toi, même si je meurs
Mon espoir réside en lui, jusqu’à la fin.
Un jour, un soir, j’ai dis adieu à l’amour,
Parce que telle est la voie et voix de la raison,
Faut-il croire que le cœur est aveugle et sourd ?
L’éclat lunaire s’approche d’un pas lourd,
Cette véhémence corporelle nommée passion,
Le fragment argenté m’attrape avec amour.
Ton cœur reflète la lune, lueur scintillante,
Un bout ne s’est-il pas décroché de la brillante ?
Mon cœur ne fait que croiser des chimères,
Désabusé de courir en cherchant sa paire.
Toi qui te reconnaîtras à travers ses mots,
Arriveras-tu à me libérer du vrai et du faux ?
Goku
Pour une nouvelle vie.
Je suis né sur des terres ensablées,
Le désert agressif souffrant de l’aridité,
Une enfance poussiéreuse et heureuse,
Dans un paysage de dunes sablonneuses.
Tu t’éveilles dans une forêt luxuriante,
Une petite princesse à l’allure souriante,
L’insouciance était maîtresse de ton être,
Dans un paysage de sapin, de pins et d’hêtre
On était loin, séparé par les âges défilant,
Puis, un jour, sans crier gare, je t’ai trouvé,
On était loin, sépare par les grands éléments,
Feu, glace, mais peu importe, on s’est aimé.
Isil, notre fille, le fruit de notre passion.
Nourrir, surveiller, la chérir et l’éducation,
J’imagine que le chemin ne sera pas facile,
Mais je protégerai cet être tellement fragile.
Kazuki
La véritable Histoire du Prince.
Il était une fois un jeune homme charmant,
A la douce chevelure et aux yeux pénétrant,
Un corps bien fait sculpter dans un rocher,
Aimable et servant sont ses qualités,
Il était en quête de retrouver son amour,
Garder a jamais dans une effroyable tour,
Observer par un gigantesque dragon,
Le courage était la mais pas la raison,
Il brandit alors sa fabuleuse épée,
Trop lourde pour lui il la fit tomber,
Il se trancha le doigt sur la lame affuté,
Il se cassa le dos en essayant d’la soulever,
Il retourna en direction de sa maison,
Laissant la belle une nuit de plus dans son Donjon,
Il préfère attendre pour combattre la bête,
De récupérer ses forces et d’avoir toute sa tête,
Il continua alors son chemin,
Il s’arrêta dans un bar pour noyer son chagrin,
Son amour lui manque et lui fait perdre l’esprit,
Le Tavernier arrive et lui serre des demis,
Après avoir perdu la tête dans l’alcool,
Il reprit le chemin d’une envie folle,
Il arriva devant la porte du Donjon,
Sans se soucier du noble Dragon,
Le jeune homme sentit une chaleur l’envahir,
Il se retourna et vis le dragon Jaillir,
C’est la fin le prince est encore bourré,
Sous la grande chaleur il va exploser.
Boom Fin.
Djidane Tribal
Un mal insaisissable
Je sens comme une effluve de cadavre,
Un relent d'outre-tombe, un arôme de décomposition,
Une senteur de moisi, autant d'émanations,
Qui font de ce théâtre paradisiaque, un havre.
C'est énorme, gigantesque, infiniment grand
Mais où suis-je ? Je ne peux pas bouger.
Quelle odeur ! Je m'y sens bien pourtant.
Ça pullule, mes semblables sont aussi éveillées.
Je dois m'extirper de cet endroit, trouver ma voie.
Je dois batailler quelques jours pour vivre
Je dois lutter, le temps que vienne un maladroit.
Je dois hélas l'attendre pour le suivre.
Le sol vibre, l'heure est venue,
Une bête affamée m'a découverte.
Cette pauvre âme poilue
Ne sait pas qu'elle court à sa perte.
Un long périple m'attend dans ce dédale vivant,
Je dois me nourrir de nutriments,
Donner vie à une armée de chevaliers servants
Pour leur inoculer les rudiments.
Nous y voilà, j'ai enfin accompli mon rôle,
Semer le doute et la peur. Ce que c'est drôle !
Je n'ai pas vécu longtemps. Mais qu'est ce qu'il me reste ?
Ce nom faisant ma fierté, traversant les âges : la Peste.
Xyzall
Semblant d´amour
Xyzall, que par ces vers, naisse enfin la passion.
[...]
Y a-t-il plus beaux jeux que ceux des amoureux,
Qui par amour, un jour, d'une fleur se saisissent,
Entre leurs doigts, léger, un pétale se glisse,
Amorçant le rituel, d'un cœur qui aime...un peu.
Zen émoi et pourtant, que ce jeu nous rend fous,
Quand délicatement, la corolle s'envole,
Mes pensées vont à lui, l'homme qui me rend folle,
Et voilà que je rêve, qu'il puisse m'aimer...beaucoup.
Arrachez-moi le cœur, je ne puis supporter,
Davantage laisser, aux mains de ce hasard,
Les sentiments d'un homme, pour lequel j'ai espoir,
Qu'il puisse un jour avouer, passionnément, m'aimer.
L'air de rien cette fleur, vient éclairer ma vie,
Est enfin venue l'heure, où ce dernier pétale,
Au contact du sol, fait que mon cœur s'emballe,
Car cette fois, c'est sûr, il m'aime à la folie.
[...]
L'Amour ainsi conté, mon dieu ce n'est pas nous,
Non n'imagine pas, que je t'ouvrais mon cœur,
Ami sois soulagé, tu peux ranger tes peurs,
En ce jour je t'avoue, ne pas t'aimer du tout.
Sulfuin.