---

Partie I

L’histoire de Maleus DeMosco est des plus singulières. Bien qu’il ait été élevé chez les elfes, il n’est en fait qu’à demi-elfe. Son père était le comte DeMosco, propriétaire d’un petit domaine. La mère de Maleus était quand à elle une elfe du nom de Tarema, vivant au sein d’une petite communauté elfe vivant dans la forêt de Claireval, bordant le domaine de DeMosco.
Alors que ce dernier participait à une chasse, il fut isolé de ses compagnons et rencontra Tarema. Personne ne sait exactement ce qui se passa ni ce qu’ils se dirent, mais chacun pu remarquer que le seigneur se rendait souvent en forêt. Il advint cependant qu’une migration d’ogres massive traversa le domaine de DeMosco. Sa contrée fut rasée, et le moindre de ses habitants dévorés. Les elfes, abrités par leur forêt furent épargnés de la destruction ogresque. Maleus naquit peut de temps après, sa mère mourut en lui donnant la vie. Le jeune hybride fut élevé comme un elfe et fut entraîné à l’art du combat jusqu’à ses 10 printemps puis il fut placé chez le maître soigneur Ian Baenvar qui devint donc son précepteur. Il se révéla assez doué pour pouvoir devenir un soigneur de bataille. Cependant, la vie pastarde des elfes le lassait, et il décida de se lancer dans l’aventure.

Cela faisait déjà 5 ans que j’avais quitté les elfes, à l’age de 20 ans. J’errai sans but d’une taverne à l’autre de la terre argentée…
-Tavernier ! Une bière ici !
-Ca vient, ça vient
On s’approchait de moi. Oui, je le sentais. Je me retourna en sortant mon bolas de son étui :
-Ho ! Je ne te veux pas de mal, l’elfe !
-Que me veux tu alors ?
Je rangeais mon bolas.
-Je suis Harkoeil DeBraise, simple humain à la recherche de compagnons.
-Je veux bien te suivre, mais que cherche tu dans ce monde ?
-Je cherche juste à me faire une réputation, l’elfe.

C’est ainsi que commença l’aventure, partant d’un bar mal fréquenté d’un village perdu de Baduk.
Harkoeil était un homme comme les autres. Il était fort sympathique, et nous nous donnions des conseils sur tout les thèmes, les femmes, le combat, les créatures dangereuses ou non…
Nous décidâmes de gagner de l’or pour avoir un équipement digne de ce nom. Effectivement, nous portions des équipement sommaire : Armure en cuir, bolas, épée courte, écu de bois…Rien de très puissant.
Nous partîmes donc à la chasse aux gnolls, réputés pour avoirs de grandes quantités d’or sur eux, ainsi que de l’équipement que l’on pourrai revendre a la prochaine ville. Le premier gnoll rencontrer fut tué par Harkoeil. Ces bêtes n’étaient pas très agiles, et mes réflexes d’elfes m’aidaient beaucoup lors de mes combats. Effectivement, nous amassâmes pas mal d’or, mais le résultat fut décevant car quand nous vîmes les prix dans les magasins, la plus petites potions coûtait déjà très cher, alors les armes !
Nous avions à peu près 50.000 pièces d’or et les armes amassées n’étaient pas meilleures que les notre. Nous demandâmes au marchand a combien il nous rachetait toute ces armes. Nous tirâmes 15.000po des armes, et nous partageâmes l’argent en deux, pour acheter ce qui nous plairait.
Je partais donc dans cet immense magasin à la recherche d’une arme. Je n’avais que 33500po et je décidai de m’acheter un arc long. Nous nous retrouvâmes à la caisse : il s’était acheté une épée longue. Nous repartîmes satisfaits, et nous dépensâmes le reste de notre or pour un bon repas bien mérité ainsi qu’une nuit dans une auberge.
Lors du souper, nous entendîmes parler d’une lame exceptionnelle, nommée Excalibur. Nous connaissions la légende de cette lame mais nous ne savions pas qu’une forgeronne avait réussi à créer des copies conformes de cette lame, avec la même aura magique. Seulement, cette lame n’existait qu’en très peu d’exemplaires !
Nous décidâmes de partir à la recherche de cette lame. Nous partîmes chacun de notre côté, en nous promettant de nous retrouver à l’auberge du Chien Fou un an plus tard.
Le lendemain, nous nous quittâmes et je partis seul à la recherche de cette épée légendaire.

Au bout d’un mois d’errance je trouvai un chasseur des montagnes du sud qui me dit qu’il avait eu une carte et qu’un certain Drunkan lui avait volé. Je parti ensuite à la recherche d’informations concernant ce sorcier. Une aubergiste me qu’elle m’aiderai si je lui donnai un écaille de dragon bleu. Je me dis qu’elle était folle ! Un dragon bleu était une créature mythique que seul les guerriers les plus aguerris arrivaient à tuer !
Cependant, leurs écailles étaient très recherchées et je me dis que je pourrai en tirer par la suite un bon prix. J’entrepris donc de trouver ces dragons bleus. Ils se trouvaient sur un lac, au nord, et je demandai le soir même à l’auberge si quelqu’un pouvait m’aider mais tout le monde me ri au nez. Je n’aurai jamais cette lame. Je désespérais de trouver une écaille, quand je vis, par terre, un dragon mort, sans doute de maladie car un dragon pouvait vivre des centaines et des centaines d’années. Je pris donc autant d’écailles que je pus et j’en offris une à l’aubergiste qui me dit ensuite ou se trouvait ce Drunkan.
Je mis une journée pour arriver à l’endroit où était sensé se trouver Drunkan mais je ne le vis pas. Par contre, j’avais vu une auberge sur la route, et je fis demi-tour pour me reposer là-bas avant le combat. J’espérais qu’il ne serai pas trop fort pour moi.
A l’auberge, les chambres étaient pleines, et je dus dormir avec un dénommé Sir Titleban, un archimage renommé. Timide je lui demandais si il pouvait m’aider à récupérer un objet précieux que m’avait volé Drunkan. Je lui mentais un peu, mais tout lui expliquer aurait été trop long. Il me dit qu’il pouvait l’endormir pour que je prenne mon objet, mais qu’il fallait attendre le lendemain pour qu’il rechargeât son mana. Je savais ce que c’était, car je m’en servais pour soigner les gens. C’était en fait l’énergie d’un homme qui servait pour utiliser un pouvoir psychique. Plus un mage avais de l’expérience, plus il arrivait à utiliser son mana.
Le lendemain, l’archimage me suivit et cette fois ci, je trouvai une cabane, sans doute celle de Drunkan. Je prévins Sir Titleban et celui-ci se mit à prononcer une formule magique. En entrant dans la cabane, je trouvai Drunkan endormi sur sa table à manger et je chercha le parchemin partout dans cette petite cabane. C’est ainsi que je découvris la cachette de celui-ci. Tous ses vols avaient été stockés dans ce coffre. Il y avait des bijoux, et l’or, des livres et mon parchemin. Je pris le tout et je parti avec mon nouvel ami l’archimage. Celui-ci avait décidé de me suivre car sa vie manquait d’aventures selon lui.
Sur la route, je lus le parchemin, et je su qu’une de ses lames se trouvait dans ma forêt natale. Je fus très surpris et je me dis que j’avais fait tout ça alors que la lame était si proche dès le début ! Mais nous partîmes tout de suite vers ma forêt. Mon oncle, le frère de ma mère, et mon précepteur vinrent m’accueillir chaleureusement. Je retrouvais peu à peu les marques de mon enfance, comme une trace sur un arbre qui fut mon premier coup d’épée, ou bien la maison ou j’avais vécu durant 20ans.
Je demandai ou se trouvait la lame, et l’on me dit qu’elle avait appartenu à mon père, ce qui me fit pleurer. J’avais donc la lame ancestrale des DeMosco.
Je repartais alors pour retrouver Harkoeil a la l’auberge du Chien Fou.

---